Ressources

Vous éprouvez peut-être le besoin d’en apprendre le plus possible sur le cancer colorectal ou vous avez peut-être quelques questions bien précises sur votre traitement. Nous vous suggérons ci-dessous des moyens de commencer votre recherche. Cette liste n’est pas complète. Elle comprend des organismes et des sources d’information que nous avons trouvé utiles. Les sites Web et les numéros de téléphone vous aideront à communiquer avec les groupes qui vous intéressent.

N’oubliez pas que, même si l’Internet est une source d’information formidable, l’information qu’on y trouve n’est pas nécessairement exacte et ne peut pas remplacer les conseils de votre équipe soignante. Ne manquez pas de discuter avec elle de ce que vous avez trouvé sur le Web.

Les groupes d’entraide sont une autre excellente source d’information, de trucs et d’encouragement. Demandez à votre équipe soignante de vous recommander un groupe local. Communiquez avec le bureau régional de la Société canadienne du cancer pour en savoir plus. Vous pouvez aussi vous adresser au bureau d’information de votre bibliothèque municipale. Le préposé pourra peut-être vous indiquer les ressources de votre communauté et vous aider à faire une recherche sur l’Internet.

Ressources disponibles

Organismes

Link Association canadienne du cancer colorectal (ACCC)
Organisme à but non lucratif, fondé pour appuyer les personnes atteintes de cancer colorectal, leur famille et leurs soignants, et qui a des groupes d’entraide dans plusieurs villes du Canada. En français et en anglais.
Téléphone : 514 875-7745
sans frais 1877-50-COLON (1 877 502-6566)

Link Belle et bien dans sa peauMC
Programme national qui aide les femmes atteintes de cancer à composer avec les effets secondaires de leur traitement sur leur apparence. En français et en anglais.
Téléphone : 1800 914-5665

Link British Columbia Cancer Agency
Organisme qui renseigne les patients et les professionnels de la santé sur les traitements et leurs effets secondaires, en anglais seulement.

Link CancerNet
Service d'information soutenu par le National Cancer Institute du Department of Health and Human Services des États-Unis. Il offre de la documentation en anglais et en espagnol sur le cancer en général et les traitements des divers types de cancer.

Link Cancer Care Ontario/Action cancer Ontario
Organisme qui fournit de l’information, en français et en anglais, sur le cancer, les traitements et les ressources pour les patients et les membres de leur famille.

Link Centre des maladies du sein Deschênes-Fabia
Centre de référence en maladie du sein dédié aux patientes qui présentent un problème mammaire bénin ou malin. Ce centre fournit de l'information sur le cancer du sein, les traitements et les ressources pour les patientes et les membres de leur famille.

Link Connexion Cancer
Programme de la Société canadienne du cancer dans le cadre duquel des pairs offrent leur soutien par téléphone, en français et en anglais.

Téléphone : 1888 939-3333 au Québec et 1800 263-6750 ailleurs au Canada

Link Département de radiothérapie du CHUQ - Hôtel-Dieu de Québec

Link Fondation québécoise du cancer
Organisme à but non lucratif dont la mission principale est d'améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de cancer et celle de leurs proches.

Sa Ligne Info-Cancer (1 800 363-0063) est un service téléphonique interactif et gratuit de renseignements en français sur le cancer.

Téléphone : 514 527-2194

Link National Coalition for Cancer Survivorship
Organisme américain dirigé par des survivants qui travaillent exclusivement au nom des personnes atteintes de tous les types de cancer et de leurs familles. En anglais seulement.

Link Société canadienne du cancer
Organisme national ayant des bureaux provinciaux et régionaux qui peuvent fournir, en français et en anglais, des documents d'information et de l'aide concernant les aspects pratiques du traitement. Il offre également le programme Surmonter le cancer.

Service d'information sur le cancer : 1888 939-3333

Votre équipe soignante

Quand vous consulterez à l'hôpital pour votre cancer, vous serez appelé à rencontrer un ou plusieurs de ces intervenants. De leur côté, les différents intervenants se réunissent régulièrement en réunion multidisciplinaire ou interdisciplinaire. Lors de ces réunions, la situation de certains patients est discutée de façon à trouver la meilleure stratégie de traitement en groupe (surtout pour les cas atypiquesinhabituel, rares ou difficiles).

Bénévoles et groupes d’entraide : Les bénévoles peuvent vous aider à faire face aux aspects pratiques de votre traitement, en vous amenant à vos rendez-vous par exemple. Les groupes d’entraide vous permettent d’entrer en contact avec d’autres personnes qui sont ou ont été atteintes d’un cancer colorectal. Parler avec quelqu’un « qui est passé par là » pourrait vous aider à composer avec le stress de votre diagnostic et de votre traitement. Voir la section ''Ressources'' pour en savoir plus sur ces organismes.

Chirurgien : Selon l’établissement où vous recevrez votre traitement, votre cancer sera opéré par un chirurgien général ou un chirurgien oncologue. Un chirurgien qui se spécialise dans les opérations reliées au cancer est un chirurgien oncologue.

Diététiste (ou nutritionniste) professionnelle : Experte dans le domaine des aliments et de la nutrition. Une diététiste peut vous aider à vous assurer que vous mangez bien même si vous n’avez pas faim, vous offrir des suggestions sur l’alimentation pendant la récupération après une opération et vous aider à avoir de l’énergie pendant votre traitement.

Gastro-entérologue : Médecin spécialisé dans les maladies du tube digestif – l’oesophageSegment du tube digestif qui relie le pharynx à l'estomac., l’estomac, l’intestin grêle et le gros intestin. Un gastro-entérologue peut effectuer une coloscopieExamen visuel de l'intérieur du côlon au moyen d'un fibroscope. ou une sigmoïdoscopie.

Généraliste : Votre médecin de famille participera encore à votre traitement et sera tenu au courant de vos progrès par votre oncologue, mais c’est votre équipe d’oncologie qui s’occupera habituellement de votre traitement du cancer.

Infirmière d’étude clinique : Infirmière autorisée spécialement formée pour s’occuper de patients qui participent à une étude clinique sur un nouveau traitement, par exemple. Elle planifie les traitements, les prises de sang et les examens, prend leurs résultats en note et fixe les rendez-vous de suivi. De plus, elle aide les patients à comprendre leur traitement et à prendre des décisions, et leur apporte du soutien.

Infirmière pivot en oncologie : Infirmière spécialisée dans le suivi des personnes atteintes du cancer ainsi qu'au soutien de leur famille. Vous en rencontrerez peut-être une si vous allez à l’unité d’oncologie d’un hôpital régional, à un centre d’oncologie ou à une clinique satellite pour suivre un traitement additionnel, comme une chimiothérapie, une radiothérapie ou une thérapie cibléeType de traiement médicamenteux, conçu pour s'attaquer spécifiquement à la croissance et l’activité de cellules cancéreuses. Les anticorps monoclonaux en sont un exemple. ou autres.

Médecin ayant une expertise en psycho-oncologie : Omnipraticien ou psychiatre qui procède à l’évaluation diagnostique pour identifier les problèmes psychiatriques (tels les troubles anxieux et la dépression) retrouvés chez les patients qui sont porteurs d’un diagnostic de cancer. Ils offrent des interventions médicamenteuses et psychothérapeutiques pour soulager les symptômes et rétablir le fonctionnement de la personne atteinte.

Médecin ayant une expertise en soins palliatifs : Médecin travaillant habituellement en collaboration avec une équipe interdisciplinaire, qui offre aux patients en phase palliative de leur maladie, une approche priorisant la qualité de vie via le soulagement de tout symptôme ou problème d’ordre physique, psychologique, social ou spirituel.

Oncologue médical : Médecin spécialisé dans le traitement du cancer qui utilise des médicaments de chimiothérapie, d’hormonothérapie, de thérapie cibléeType de traiement médicamenteux, conçu pour s'attaquer spécifiquement à la croissance et l’activité de cellules cancéreuses. Les anticorps monoclonaux en sont un exemple. ou autres.

Pathologiste : Médecin spécialisé dans le diagnostic des maladies par l’étude de tissus et de cellulesStructure fondamentale des tissus vivants au microscope. Le pathologiste détermine la nature des cellules qui forment le tissu cancéreux (p. ex. un adénocarcinome) et fournit une partie des renseignements nécessaires à la stadification du cancer.

Pharmacien : Personne spécialisée dans la préparation, la distribution et la surveillance des médicaments. Un pharmacien qui travaille en oncologie est un expert en médicaments contre le cancer. Il peut vous donner des conseils sur les médicaments et leurs effets secondaires. Il peut aussi répondre à des questions sur le paiement de ces médicaments, si leur coût pose un problème.

Psychologue clinicien : Au sein d’une équipe d’oncologie, c’est l’expert dans les répercussions sociales et psychologiques du cancer sur le patient et sa famille. Un psychologue clinicien peut vous donner du counselling individuellement ou en groupe, et vous encourager à exprimer vos sentiments.

Radiologiste : Médecin formé pour diagnostiquer des maladies au moyen de techniques d’imagerie : radiographie, échographieMéthode diagnostique qui repose sur l’utilisation d’ultrasons pour détecter des structures corporelles anormales. Les ultrasons sont reflétés par les organes internes; un ordinateur enregistre leurs réflexions (échos), traite l’information et produit une image détaillée de la région examinée., tomodensitométrie, imagerie par résonance magnétique (IRM), etc.

Radio-oncologue : Médecin spécialisé dans le traitement du cancer par les rayons, la radiothérapie.

Technologue en radiothérapie : Professionnel de la santé qui a pour rôle principal de donner vos traitements à l'aide de radiation, provenant de machines sophistiquées. Le technologue exécute la prescription de radiothérapie faite par votre radio-oncologue. Pour ce faire, il effectue plusieurs actes tout au long de votre épisode de soins, de la planification de la radiothérapie (positionnement précis, examens de planification de la radiothérapie, calculs des traitements en collaboration avec les physiciens et votre radio-oncologue) au traitement lui-même.  

Travailleur social : Reconnaissant le stress causé par le diagnostic de cancer, un travailleur social offre du soutien au patient et à sa famille. Par exemple, il peut vous aider à traverser des périodes difficiles d’isolement ou à obtenir les ressources financières dont vous avez besoin.

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Conseils et Soutien

Un bon moyen pour réussir à faire la part des choses, c’est d’apprendre à gérer l’influence de votre cancer sur votre vie physique et émotionnelle. Rester fort sur les plans physique et mental vous permettra de vivre votre vie pendant votre traitement et plus tard. N’oubliez pas que les survivants sont nombreux. Et ne pensez pas que vous devez traverser cette épreuve sans aide. Vous pouvez compter sur vos proches, votre équipe soignante et d’autres personnes qui ont vécu la même expérience. Faites-vous accompagner à vos rendez-vous médicaux pour qu’une personne vous aide à comprendre ce qui se passe. Acceptez l’aide offerte par vos amis pour les activités de tous les jours. Cela peut faire une grande différence si quelqu’un fait votre épicerie ou vous apporte un repas. Vous trouverez ci-dessous des faits et des conseils pour vous aider à rester en bonne santé – corps et âme – durant et après votre traitement.

Activité physique
Médicaments
Santé dentaire
Santé mentale et dépression
Alimentation
Apparence
Sexualité
Grossesse et fertilité

 

Protection contre le soleil
Travail
Cancer et rémission
 

Activité physique

Cela fait du bien de rester physiquement actif. Il est important de faire de l’exercice pour avoir plus d’énergie et rehausser son bien-être émotionnel. Il n’est pas nécessaire de s’entraîner pour le marathon; des activités aussi simples que la marche et le jardinage peuvent suffire. Tout ce qui vous fait bouger peut vous donner de l’énergie, augmenter votre appétit et réduire votre stress. Les activités de groupe comme le golf ou le curling présentent l’avantage de vous permettre de rester actif en compagnie d’autres personnes.

Soyez à l’écoute de votre corps et n’en faites pas trop. Ne continuez que si vous vous sentez bien et reposez-vous souvent. Vous pourriez demander à votre médecin ou infirmière de vous suggérer des activités susceptibles de vous convenir.

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Médicaments

Certains médicaments, comme l’acide acétylsalicyliqueConnu sous le nom d'aspirine. (AAS) et des médicaments en vente libre contre les brûlures d’estomac, risquent d’interagir avec votre traitement anticancéreux. Avant de prendre un médicament quelconque, demandez à votre médecin, pharmacien ou infirmière si ce médicament pourrait nuire à votre traitement contre le cancer. Vous êtes susceptible de prendre plusieurs médicaments dans le cadre de votre traitement. En cas d’urgence, le personnel médical devrait savoir ce que vous prenez. Il vous sera beaucoup plus facile de répondre à ses questions si vous gardez sur vous une liste des médicaments que vous prenez. Gardez une petite liste, de la taille d’une carte de crédit, dans votre portefeuille ou votre sac à main et tenez-la à jour. C’est une bonne idée d’en donner une copie à la personne le plus susceptible de vous accompagner à vos rendez-vous ou en cas d’urgence.

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Santé dentaire

Si vous avez besoin d'une intervention dentaire, faites savoir à votre dentiste que vous recevez ou êtes sur le point de recevoir un traitement contre le cancer. De même, dites à votre médecin ou infirmière que vous allez prendre rendez-vous avec votre dentiste. Ce dernier pourrait demander une analyse de sang avant de faire quoi que ce soit. Il pourrait décider de retarder votre intervention si votre formule sanguine n'est pas satisfaisante.

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Santé mentale et dépression

Votre bien-être physique dépend en partie de votre bien-être émotionnel – quand on se sent bien mentalement et émotionnellement, on est plus en mesure d'affronter les défis physiques. Et vivre avec le cancer comporte des difficultés émotionnelles. Il est possible que vous réfléchissiez à la vie, à la mort et à vos relations avec vos proches. Pour certaines personnes atteintes de cancer, les difficultés émotionnelles de la lutte contre le cancer peuvent provoquer une tristesse profonde ou une dépression. Les inquiétudes et l'anxiété reliées au cancer peuvent aussi déclencher une dépression. Les médicaments prescrits peuvent occasionner des sautes d'humeur.

Si vous avez le moral bas ou si vous n'en pouvez plus, demandez de l'aide. Votre équipe de soutien sait que la lutte contre le cancer peut être une dure épreuve émotionnelle et cette équipe peut vous aider. N'hésitez pas à lui parler de vos émotions.

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Alimentation

Votre appétit changera peut-être au cours du traitement. Vous pourriez avoir plus ou moins d’appétit qu’avant, en raison du stress ou des médicaments que vous prenez. Certains aliments pourraient aussi avoir un goût différent. Des personnes sous chimiothérapie trouvent que certains aliments ont un goût métallique.

Une bonne santé repose en partie sur une alimentation bien équilibrée. Quand on mange bien, on a plus d’énergie et la force nécessaire pour composer avec le cancer. De plus, cela contribue au maintien d’un poids idéal. Si vous désirez perdre du poids, on vous recommande d’attendre. À la fin de votre traitement, vous pourrez demander à votre infirmière ou médecin s’il est approprié que vous commenciez à perdre du poids et comment vous y prendre.

Si vous avez moins faim qu’avant, voici quelques conseils qui vous aideront à faire en sorte que vous ayez suffisamment d’énergie :

  • Prenez plusieurs petits repas par jour au lieu de trois gros repas. Mangez dès que vous avez faim; gardez des collations santé à portée de la main.
  • Pour stimuler votre appétit, faites une promenade ou de l’exercice avant votre repas.
  • Demandez à un ami ou à un membre de la famille de vous préparer des repas d’avance pour que vous puissiez sortir quelque chose du réfrigérateur quand vous aurez faim.
  • Évitez le café et le thé. Buvez du lait, du lait frappé ou du jus.
  • Si la viande rouge a un goût amer, vous pourriez essayer de la mariner dans de la sauce soya, du jus de fruit ou du vinaigre de vin avant de la faire cuire. L'emploi d'une fourchette et d'un couteau en plastique plutôt qu'en métal pourrait vous aider. Si le goût amer persiste ou si vous ne voulez pas manger de viande rouge, essayez d'autres aliments riches en protéines : poulet, produits laitiers, jambon, oeufs, poisson, noix, graines, légumineuses, tofu ou boissons au soya.
  • Consultez l'un des nombreux livres de recettes disponibles pour personnes atteintes de cancer – votre diététiste pourrait vous en recommander un.

Si vous avez faim davantage, discutez de façons de limiter la prise de poids avec votre médecin, infirmière ou diététisteExperte diplômée en diététique (étude de l’alimentation). Elle peut évaluer l’alimentation de personnes et leur donner des conseils. Elle peut aussi traduire des données scientifiques sur les aliments et l’alimentation en conseils pratiques que les personnes peuvent suivre dans leur vie quotidienne..

Vous pouvez vous référer au Guide alimentaire canadien.

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Apparence

Certaines personnes se sentent moins attrayantes durant leur traitement anticancéreux. La fatigue, la perte de cheveux, les problèmes cutanés et les ongles cassants semblent empirer la situation. La bonne nouvelle, c'est que ces effets secondaires sont temporaires – ils ne persisteront pas longtemps après la fin de votre traitement. Il est aussi possible d'atténuer certains de ces changements. Demandez à votre équipe soignante comment vous pouvez prendre soin de votre peau durant votre traitement.

Belle et bien sans sa peauMC est un service public, national, gratuit, qui aide les femmes atteintes de cancer à composer avec les effets secondaires de leur traitement sur leur apparence. Pour en apprendre davantage sur les consultations et les ateliers de beauté offerts dans le cadre de ce programme, parlez-en à votre équipe soignante ou faites le 1800 914-5665.

Si vous allez suivre une chimiothérapie, demandez à votre médecin ou infirmière si les médicaments que vous recevrez comportent un risque de perte de cheveux. Si oui, vous pourriez planifier ce que vous ferez : certaines personnes se couvrent la tête d’un foulard, d’un chapeau ou d’une perruque; d’autres décident de ne rien faire. Le choix vous appartient. Vous pourrez en lire davantage sur la perte de cheveux à la section sur la chimiothérapie.

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Sexualité

Votre corps va changer au cours de votre traitement. Ces changements ne seront peut-être pas visibles, mais vous vous sentirez différent. Pour certaines personnes, le traitement du cancer peut être très stressant ou fatigant et occasionner une baisse du désir sexuel. Pour d’autres personnes, le désir sexuel est le même qu’avant le traitement. Vivre avec le cancer peut rapprocher des personnes de leur partenaire. Chaque personne étant unique, l’intérêt à l’égard de la sexualité varie selon la personne. Si vos désirs sexuels ont diminué, sachez que c’est probablement temporaire.

Le traitement anticancéreux peut être particulièrement dur pour le corps, et cela pourrait prendre un certain temps avant que vous vous sentiez « comme avant ». Parlez de vos émotions avec votre partenaire. Il est très important que vous communiquiez ouvertement pendant cette période.

Chez la femme, la chimiothérapie et la radiothérapie peuvent produire une sécheresse, une sensation de brûlure ou des démangeaisons vaginales. L’emploi d’un lubrifiant personnel peut atténuer ces malaises, surtout durant les relations sexuelles. C’est une bonne idée d’employer un condom si vous avez des rapports sexuels durant les 48 heures après avoir reçu une chimiothérapie ou au cours d’une chimiothérapie par perfusion. Des irrégularités du cycle menstruel sont un autre effet secondaire de la chimiothérapie. Parfois, les menstruations cessent complètement. Il est possible qu’elles reprennent régulièrement après la chimiothérapie.

N’hésitez pas à parler de vos inquiétudes ou préoccupations avec des membres de votre équipe soignante. Ils ont aidé bien d’autres personnes et ne seront pas gênés par vos questions. N’oubliez pas qu’ils sont là pour vous aider.

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Grossesse et fertilité

On déconseille aux femmes de devenir enceinte durant le traitement du cancer car les médicaments et les autres traitements peuvent nuire au foetus. Si vous avez la moindre chance de développer une grossesse, il est important que vous employiez une méthode contraceptive efficace. Parlez avec votre médecin, pharmacien ou infirmière des meilleurs moyens de contraception pour vous et votre partenaire.

Si vous désirez avoir des enfants un jour, vous devriez savoir qu’à long terme, la chimiothérapie risque de causer la stérilité ou une ménopause prématurée. L’ampleur du risque dépend du type de chimiothérapie et de votre âge. Demandez à votre médecin ou à votre infirmière quels sont vos propres risques et si vous devriez envisager la conservation de sperme ou le prélèvement d’ovules.

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Protection contre le soleil

La chimiothérapie et la radiothérapie vous rendront plus sensibles au soleil, d’où l’importance de vous protéger contre le soleil. Appliquez un écran solaire (FPS de 30 ou plus) et portez un chapeau à larges bords, une blouse ou chemise à manches longues, un pantalon et des lunettes de soleil. Protégez-vous tout particulièrement durant votre radiothérapie et les six mois suivants. La Société canadienne du cancer offre d’excellents renseignements d’actualité sur la protection contre le soleil. Allez tester vos connaissances avec le Quiz-Soleil qui se trouve sur son site Web.

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Travail

C’est à vous de décider quand vous vous sentez prêt à retourner travailler. Certaines personnes peuvent travailler pendant leur traitement. D’autres doivent prendre un congé. D’autres ne sont pas capables de retourner au travail. Parlez de vos options avez votre équipe soignante. Si vous commencez une chimiothérapie, vous pourriez attendre un mois ou deux pour voir comment elle vous affecte avant de prendre une décision sur votre travail.

Demandez à votre travailleur social de vous renseigner sur les congés de maladie et d’invalidité et de vous aider à remplir les formulaires.

Chaque personne réagit différemment à son traitement anticancéreux. Soyez à l’écoute de votre corps et prenez le temps de vous rétablir, afin que soyez en forme à votre retour au travail.

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Cancer en rémission

Un cancer est dit en rémission quand il est bien maîtrisé et qu’il ne se manifeste par aucun signe ou symptôme. Vivre en rémission semble être une victoire partielle. Composer avec l’incertitude entourant la réapparition du cancer peut être très stressant – personne ne veut penser à devoir se battre contre le cancer une deuxième ou une troisième fois. La chose la plus importante que vous puissiez faire, c’est de prendre soin de vous. Faites votre possible pour suivre un mode de vie sain et écoutez les conseils de votre médecin au sujet des examens médicaux.


Pour vous sentir bien dans votre peau, vous devez tenir compte de vos inquiétudes sur le retour du cancer. Vous pourriez en parler à votre travailleur social, votre psychologue, votre infirmière, vos amis ou votre famille. Cela peut aussi aider d’en parler à des personnes qui « sont passées par là ». Demandez à votre médecin ou infirmière de vous mettre en contact avec un groupe d’entraide ou un conseiller.

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Section professionnels de la santé

Saviez-vous que?

Avant de prendre un médicament quelconque, ou un produit naturel en vente libre, demandez à votre médecin, pharmacien ou infirmière si ce médicament pourrait nuire à votre traitement contre le cancer. Il est aussi très important que vous les informiez de vos prescriptions actuelles.

Informations et Soutien

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